(Reuters) - Les principales Bourses européennes sont dans le rouge vendredi en début de séance, les informations sur une attaque d'Israël contre l'Iran poussant les investisseurs vers les actifs refuge et faisant grimper les cours du pétrole.
À Paris, le CAC 40 perd 0,67% à 7.969,29 points vers 0753 GMT. A Londres, le FTSE 100 cède 0,65% et à Francfort, le Dax recule de 1,12%.
L'indice EuroStoxx 50 est en baisse de 0,99%, le FTSEurofirst 300 de 0,82% et le Stoxx 600 de 0,83%. Si les pertes se poursuivent, le STOXX connaîtra sa plus forte baisse hebdomadaire depuis octobre dernier.
Plusieurs sources ont rapporté qu'Israël avait lancé vendredi une attaque contre l'Iran, nouvelle étape du conflit désormais ouvert entre les deux puissances régionales ennemies au risque d'entraîner le Moyen-Orient dans une crise encore plus profonde.
En réaction, le Brent prend 1,15% à 88,11 dollars le baril et le brut léger américain (West Texas Intermediate, WTI) progresse de 1,35% à 83,85 dollars CLc1.
Le repli vers les actifs refuge fait en outre reculer les rendements des obligations allemandes à 10 ans, la référence pour la zone euro.
Les incertitudes géopolitiques éclipsent une nouvelle série de résultats d'entreprises en Europe, dont certains ont été bien accueillis.
Se démarquant de la baisse générale, L'Oréal progresse ainsi de 4,8% après avoir fait état jeudi soir d'une hausse de son chiffre d'affaires au-dessus des attentes pour le premier trimestre.
Sodexo (EPA:EXHO), qui prévoit une croissance organique de son chiffre d'affaires pour 2024 dans le haut de la fourchette de 6% à 8%, progresse de 3,6%, tandis que Pluxee, son ancienne division d'avantages aux salariés, prend 8,7% après avoir relevé ses objectifs pour 2024.
Schneider Electric (EPA:SCHN) recule de 1,7% après avoir annoncé des discussions avec Bentley Systems concernant une potentielle transaction.
En réaction aux tensions géopolitiques, les compagnies aériennes Air-France-KLM, International Consolidated Airlines, easyjet, Ryanair (LON:0RYA) sont toutes en baisse de plus de 2%.
(Rédigé par Diana Mandiá, édité par Blandine Hénault)