A part Francfort qui pâtit lourdement d'un effet Volkswagen (XETRA:VOWG), les Bourses européennes se redressent ce lundi, au lendemain d'un succès électoral plus ample que prévu de Syriza, qui laisse espérer un certain calme sur le dossier de la dette grecque.
Francfort perd donc 0,4%, mais Londres et Bruxelles gagnent 0,6%, Milan, Madrid, Lisbonne et Zurich 0,8%, Paris 0,9% et Amsterdam 1,2%. A New York vendredi soir, le Dow Jones a abandonné 1,7% et le Nasdaq, 1,4%.
'Les indices américains ont toujours souffert des propos de la Fed sur la croissance mondiale, sa présidente Janet Yellen ayant cité l'incertitude des marchés étrangers et son effet sur l'inflation pour justifier le statu quo sur les taux', rappelle-t-on chez Wells Fargo Advsors.
'Le FTSE de Londres a démarré la semaine dans un manque général de confiance, bien qu'il demeure à peu près atone', note Tony Cross, analyste de marchés chez Trustnet Direct, pointant une journée assez calme sur le front des statistiques économiques.
Aux Etats-Unis, seules les ventes de logements anciens en août seront dévoilées cet après-midi, et il faudra attendre la fin de la semaine pour connaitre les commandes de biens durables, les ventes de logements neufs et une nouvelle estimation du PIB au deuxième trimestre.
De ce côté de l'Atlantique, les opérateurs devraient se montrer attentifs, mercredi, aux indices PMI de Markit en estimation préliminaire et aux données détaillées du PIB français pour le deuxième trimestre.
A propos de la France, Moody's a dégradé vendredi soir de 'Aa1' à 'Aa2' sa note sur la dette souveraine, sanctionnant une croissance jugée trop faible sur le moyen terme. Le pays est désormais évalué de manière similaire par les trois principales agences de notation.
Peu sensibles à cette annonce, les marchés réservent un accueil plutôt satisfait à la victoire d'Alexis Tsipras aux législatives grecques. 'Sa coalition dispose d'une majorité suffisante pour mettre en oeuvre le nouveau protocole d'accord', souligne-t-on chez Natixis.
Côté valeurs, Volkswagen plonge de plus de 20% à Francfort, après un scandale dans lequel le premier constructeur automobile européen se trouve accusé de manipulations sur ses véhicules diesels aux Etats-Unis, scandale susceptible de lui coûter des milliards de dollars.
Dans son sillage, c'est l'ensemble des valeurs automobiles du vieux continent qui souffrent, à l'instar de BMW (XETRA:BMWG) (-3%) et de Daimler (XETRA:DAIGn) (-3,6%), ou encore de Renault (PARIS:RENA) (-4,8% à Paris) et de Fiat Chrysler (-3,1%) à Milan.
A contre-courant du SMI, Zurich Insurance recule de 1,3%, après l'abandon par la compagnie d'assurance helvétique de l'idée d'un rapprochement avec RSA Group (-20% à Londres), ainsi qu'une estimation de résultats préliminaires pour son troisième trimestre.
A Londres, Wolseley progresse de 1,9%, soutenu par Credit Suisse qui ajoute le titre du fournisseur de matériel de plomberie à ses valeurs favorites en Europe et au niveau mondial, tout en rehaussant son objectif de cours de 44 à 49 livres sterling.
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Francfort perd donc 0,4%, mais Londres et Bruxelles gagnent 0,6%, Milan, Madrid, Lisbonne et Zurich 0,8%, Paris 0,9% et Amsterdam 1,2%. A New York vendredi soir, le Dow Jones a abandonné 1,7% et le Nasdaq, 1,4%.
'Les indices américains ont toujours souffert des propos de la Fed sur la croissance mondiale, sa présidente Janet Yellen ayant cité l'incertitude des marchés étrangers et son effet sur l'inflation pour justifier le statu quo sur les taux', rappelle-t-on chez Wells Fargo Advsors.
'Le FTSE de Londres a démarré la semaine dans un manque général de confiance, bien qu'il demeure à peu près atone', note Tony Cross, analyste de marchés chez Trustnet Direct, pointant une journée assez calme sur le front des statistiques économiques.
Aux Etats-Unis, seules les ventes de logements anciens en août seront dévoilées cet après-midi, et il faudra attendre la fin de la semaine pour connaitre les commandes de biens durables, les ventes de logements neufs et une nouvelle estimation du PIB au deuxième trimestre.
De ce côté de l'Atlantique, les opérateurs devraient se montrer attentifs, mercredi, aux indices PMI de Markit en estimation préliminaire et aux données détaillées du PIB français pour le deuxième trimestre.
A propos de la France, Moody's a dégradé vendredi soir de 'Aa1' à 'Aa2' sa note sur la dette souveraine, sanctionnant une croissance jugée trop faible sur le moyen terme. Le pays est désormais évalué de manière similaire par les trois principales agences de notation.
Peu sensibles à cette annonce, les marchés réservent un accueil plutôt satisfait à la victoire d'Alexis Tsipras aux législatives grecques. 'Sa coalition dispose d'une majorité suffisante pour mettre en oeuvre le nouveau protocole d'accord', souligne-t-on chez Natixis.
Côté valeurs, Volkswagen plonge de plus de 20% à Francfort, après un scandale dans lequel le premier constructeur automobile européen se trouve accusé de manipulations sur ses véhicules diesels aux Etats-Unis, scandale susceptible de lui coûter des milliards de dollars.
Dans son sillage, c'est l'ensemble des valeurs automobiles du vieux continent qui souffrent, à l'instar de BMW (XETRA:BMWG) (-3%) et de Daimler (XETRA:DAIGn) (-3,6%), ou encore de Renault (PARIS:RENA) (-4,8% à Paris) et de Fiat Chrysler (-3,1%) à Milan.
A contre-courant du SMI, Zurich Insurance recule de 1,3%, après l'abandon par la compagnie d'assurance helvétique de l'idée d'un rapprochement avec RSA Group (-20% à Londres), ainsi qu'une estimation de résultats préliminaires pour son troisième trimestre.
A Londres, Wolseley progresse de 1,9%, soutenu par Credit Suisse qui ajoute le titre du fournisseur de matériel de plomberie à ses valeurs favorites en Europe et au niveau mondial, tout en rehaussant son objectif de cours de 44 à 49 livres sterling.
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