Selon Jitania Kandhari, directrice adjointe des investissements chez Morgan Stanley Investment Management (MSIM), une baisse potentielle des marchés boursiers américains pourrait se profiler à l'horizon, avec une chute anticipée de 10 à 13 % cette année.
Cette prévision est en grande partie due à un possible repli de sept grandes entreprises technologiques, souvent appelées les "Sept Magnifiques", qui comprennent Microsoft (NASDAQ:MSFT), Apple (NASDAQ:AAPL), Alphabet (NASDAQ:GOOGL), Amazon (NASDAQ:AMZN), Nvidia (NASDAQ:NVDA), Meta Platforms (NASDAQ:META), et Tesla (NASDAQ:TSLA).
M. Kandhari a fait remarquer que les valorisations de marché de ces entreprises semblent étendues, ce qui suggère qu'une correction est tout à fait possible. MSIM, qui gère 1 500 milliards de dollars d'actifs, prévoit que le marché dans son ensemble commencera à s'aligner sur les performances de ces méga-capitalisations.
Malgré le risque de repli, Mme Kandhari estime que la situation actuelle diffère de l'éclatement de la bulle Internet au début des années 2000. Elle souligne que les grandes entreprises technologiques génèrent aujourd'hui des liquidités importantes et disposent de modèles d'entreprise plus robustes que ceux qui ont entraîné les faiblesses précédentes du marché. Par conséquent, tout déclin prévu devrait être plus ordonné.
En termes de valorisation, l'indice S&P 500 se négocie actuellement à environ 21 fois les bénéfices prévisionnels, ce qui est plus élevé que ses homologues mondiaux. M. Kandhari estime qu'un multiple de 16,5 à 17 fois les bénéfices prévisionnels serait plus raisonnable pour le S&P 500, compte tenu de la trajectoire actuelle de croissance des bénéfices.
Le Nasdaq Composite, fortement influencé par les valeurs technologiques, se négocie à 28 fois les bénéfices prévisionnels, dépassant l'indice MSCI All Country World Price Index, qui se situe à 18 fois.
Lundi, l'indice S&P 500 a clôturé à 5 463,54 points, soit une baisse de 3,6 % par rapport à son record du 16 juillet. En réponse aux perspectives du marché, MSIM a réduit son poids dans les valeurs technologiques et se tourne vers les valeurs industrielles, que Kandhari trouve attrayantes. La société privilégie également les biens de consommation de base et les biens discrétionnaires, ce qui témoigne de la confiance dans les dépenses de consommation des Américains.
M. Kandhari a indiqué que la sensibilité de l'économie aux taux d'intérêt a diminué, les entreprises empruntant à long terme, ce qui les rend moins affectées par des taux plus élevés que prévu. De plus, MSIM augmente ses investissements dans les valeurs financières, qui bénéficient d'une courbe de rendement plus raide des bons du Trésor américain. Bien que la courbe de rendement soit actuellement inversée, un retour à une courbe ascendante serait avantageux pour les banques en réduisant les coûts de financement et en stimulant les prêts.
Reuters a contribué à cet article.Cet article a été généré et traduit avec l'aide de l'IA et revu par un rédacteur. Pour plus d'informations, consultez nos T&C.