Par Geoffrey Smith
Investing.com - Les marchés boursiers européens ont entamé le deuxième trimestre de manière éclatante, rappelant avec force que l’économie chinoise semble être plus importante que l’économie domestique.
À 04h15 HE (08h15 GMT), l'indice Euro Stoxx 600 était à 382,74, en hausse de 3,66 points, ou 1,0%.
Il n’est pas exagéré de dire que tout cela est dû aux nouvelles en provenance de Chine, où l’indice Caixin du secteur privé a bondi à son plus haut niveau depuis août, ce qui suggère que le pire du ralentissement économique mondial pourrait être passé.
En revanche, les PMI locaux ont encore une fois déçu, avec des lectures en France, Allemagne et Italie, toutes orientées à la baisse. La lecture flash du PMI de la zone euro est tombée de façon inattendue à 47,5%, toujours dans une zone de contraction.
Peu importe: si la Chine se redresse, elle entraînera l'Europe avec elle. Ce n’est pas un hasard si la plus sensible aux marchés européens, l’Allemagne, est en tête du peloton avec une hausse de près de 1,4%, avec les grands noms de l’automobile et d’autres cycliques comme Covestro (DE: 1COV) et BASF (DE: BASFN) se portent bien. Le Midcap DAX, composé en grande partie de fournisseurs des grands noms de l'industrie allemande, a également progressé de plus de 1%.
Au Royaume-Uni, le FTSE 100 a augmenté de 1,0%, tandis que le CAC 40 français a progressé de 0,9%.
Jusqu'à présent, les compagnies aériennes se sont démarquées après un profit warning annoncée par EasyJet (LON: EZJ). Le discounter basé au Royaume-Uni a déclaré que sa perte nette pour le premier semestre de son exercice 2019 s'était fortement creusée pour atteindre 275 millions de livres (358 millions de dollars) et qu'il ne s'attendait qu'à une légère amélioration au second semestre. Ses actions ont chuté de plus de 7% en début de séance à Londres, entraînant une baisse de 5% de ses rivaux Ryanair Holdings (LON: RYA) et de 3% par Wizz Air (LON: WIZZ).