par Laetitia Volga
PARIS (Reuters) - Wall Street devrait ouvrir en hausse vendredi dans le sillage des Bourses européennes, toujours portées par la perspective de la signature dans les prochains jours d'un accord commercial partiel entre les Etats-Unis et la Chine.
Les futures sur indices new-yorkais signalent une ouverture de Wall Street en hausse de 0,3% et 0,4%.
À Paris, le CAC 40 gagne 0,48% à 6.058,3 vers 12h25 GMT, un plus haut depuis juillet 2007. À Francfort, le Dax prend 0,54% et à Londres, le FTSE s'adjuge 0,34%.
L'indice paneuropéen FTSEurofirst 300 avance de 0,43% et l'EuroStoxx 50 de la zone euro de 0,44%.
Le Stoxx 600 gagne 0,4%, dans des volumes d'échanges, à quelques jours du Nouvel An, représentant seulement 20% de leur moyenne quotidienne des trois derniers mois.
Les investisseurs toujours présents restent portés par l'optimisme concernant l'apaisement des tensions commerciales après la confirmation par les autorités chinoises que Pékin restait en contacts étroits avec Washington en vue de la signature de l'accord dit de phase 1, promise par Donald Trump pour début janvier.
L'optimisme lié au commerce associé à la politique monétaire accommodante de la Réserve fédérale et à des indicateurs supérieurs aux attentes ont contribué à faire grimper les indices cette année.
Le Nasdaq a franchi jeudi pour la première fois de son histoire les 9.000 points et le S&P-500, en hausse de 29,24% sur l'année écoulée, est en voie de réaliser sa plus forte progression annuelle en pourcentage depuis 2013.
L'indice mondial MSCI World, qui regroupe 49 marchés développés et émergents, a inscrit jeudi un record à 565,55 points.
L'agenda est toujours allégé sur le front des publications de statistiques en cette période de fêtes. Les investisseurs ont pris connaissance du rebond des bénéfices des entreprises industrielles chinoises en novembre et du recul de la production industrielle et des ventes au détail au Japon.
VALEURS EN EUROPE
La majorité des secteurs européens sont en hausse. L'indice Stoxx des ressources de base (+1,39%), sensible aux annonces commerciales, signe la plus importante progression. Glencore et BHP Group gagnent respectivement 2,13% et 1,74%.
Aux valeurs individuelles, le spécialiste des examens génétiques Qiagen plonge de 18,5% à Francfort, la plus forte baisse du Stoxx 600, après avoir annoncé qu'il renonçait à se mettre en vente.
CHANGES
Après quatre séances de stagnation, l'euro bondit de 0,5% à 1,1152 dollar, un pic d'une semaine, à la faveur de couvertures de positions courtes.
La livre sterling est également bien entourée grâce aux déclarations de la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, qui n'a pas exclu une extension de la période de transition du Brexit pour parvenir à un accord sur les futures relations entre le Royaume-Uni et l'Union européenne.
La devise britannique prend 0,8% contre le dollar et 0,3% contre l'euro.,
Dans ce contexte, l'"indice dollar", qui mesure les fluctuations de la monnaie américaine face à un panier de référence, est en baisse de 0,4%.
La situation est assez calme sur le marché obligataire, où le rendement des Treasuries à 10 ans cède un peu moins de deux points de base, autour de 1,889%.
En Europe, le 10 ans allemand est à l'équilibre à -0,25%.
PÉTROLE
Le pétrole évolue à des pics de trois mois, porté par la hausse des bénéfices des entreprises industrielles chinoises et les bons chiffres de la consommation aux Etats-Unis, qui suggèrent que la première économie du monde reste en bonne santé.
Le baril de Brent de mer du Nord se traite à 68,09 dollars et celui de brut léger américain (West Texas Intermediate, WTI) à 61,87 dollars.
AUCUN INDICATEUR ÉCONOMIQUE À L'AGENDA DU 27 DÉCEMBRE
(Édité par Patrick Vignal)