Publié à l'origine sur la Bourse au quotidien.fr
Hier soir, Wall Street a globalement stagné malgré la nouvelle bonne tenue du Nasdaq qui continue de caracoler, porté par de bonnes publications corporate (comme Nvidia ou Electronic Arts) et par l’orientation favorable du pétrole. Le baril s’est en effet démarqué en prenant près de 3%, et le Brent revient au-dessus des 50$, profitant d’une contraction plus marquée que prévue des stocks hebdomadaires. Ce matin, le CAC continue à osciller autour des 5 400 points. J’attends que l’indice dépasse les 5 415 points pour envisager un test des plus-hauts de lundi matin, à 5 440 points (pourquoi pas de nouveaux records par la suite ?).
A l’inverse, méfiez-vous des 5 370 points : si l’indice casse ce niveau, il pourrait chuter sur les 5 340/5 310 points (haut de l’ancien range horizontal intraday).
Les statistiques du jour à surveiller
Au niveau de la macroéconomie, on surveillera cet après-midi l’évolution des prix à la production d’avril ainsi que les inscriptions hebdomadaires au chômage.
Sur le front corporate
Après une ouverture favorable, Ipsen (PA:IPN) (FR0010259150) subit des prises de bénéfices et revient à l’équilibre sur les 107,50€. Le groupe a toutefois relevé ses objectifs 2020 (avec une marge opérationnelle qui devrait désormais dépasser les 30% à cet horizon, contre 26% visés auparavant).
Même comportement pour Crédit Agricole (PA:CAGR) (FR0000045072) qui, après une ouverture dans le vert, rechutait de 1% sur les 14,15€, la banque verte ayant pourtant publié des trimestriels en nette hausse (aussi bien sur le plan du PNB que sur le résultat net).
Safran (PA:SAF) (FR0000073272) recule de 1% sur les 76,50€, alors que certains composants du moteur LEAP-1B produit par le groupe pourraient présenter un défaut (l’avionneur Boeing (NYSE:BA), client du motoriste, a cloué au sol l’un de ses appareils le temps d’investiguer).
Vivendi (PA:VIV) (FR0000127771) recule de 1,5% sous les 18,50€, le groupe ayant perdu les droits de retransmission du football européen au profit de SFR (PA:SFRGR) Group (FR0011594233).
Hors CAC, Assystem (FR0000074148) chute de 8% sous les 34,50€, après l’annonce d’une scission du groupe et l’entrée au tour de table (à hauteur de 5% du capital) de la nouvelle entité Areva (PA:AREVA) NP, qui sera contrôlée par EDF (PA:EDF) (FR0010242511).
Du côté des changements de recommandations de brokers
Ipsos (PA:ISOS) (FR0000073298) gagne 6% sur les 32€, en tête des hausses du SRD, Société Générale (PA:SOGN) ayant fortement revalorisé le groupe d’études et relevé son objectif de 29 à 42€. La « profonde sous-valorisation » évoquée par le courtier va dans le sens de notre anticipation sur la valeur dès la fin avril. Encore une fois, nous étions parfaitement positionnés dans la Bourse au Quotidien-Pro puisque nous avions acheté IPSOS fin avril et profitons de cette envolée. (Dans ce service, j’envoie un conseil par jour pour vous dire quelle valeur acheter, et de la même manière je vous dis exactement quand la vendre. Il y a 14 jours d’essai gratuits en ce moment, donc n’hésitez pas à tester mes conseils !).
Pour le reste, Renault (PA:RENA) (FR0000131906) progressait de 2% sur les 88€, soutenu par Barclays (LON:BARC) qui a relevé son conseil de « pondération en ligne » à « surpondérer » tout en augmentant son objectif de cours de 88 à 110€.
Bonne orientation également pour Kering (PA:PRTP) (FR0000121485), en hausse de près de 1% sur les 293€ alors qu’HSBC a porté sa valorisation de 280€ à 350€.
A l’inverse, Sanofi-Aventis (PA:SASY) (FR0000120578) évoluait en légère baisse de 0,5% sur les 90,50€, pénalisé par Berenberg qui a dégradé son conseil d’ « achat » à « conserver ».