En dépit d’une série de votes de la Chambre des Communes, nous ne sommes toujours pas fixés sur le Brexit. La seule certitude est qu’on reste en pleine incertitude même si cette confusion ne semble pas perturber plus que cela les investisseurs. La livre a ainsi réalisé la meilleure performance sur le marché des changes (+2,1% contre le dollar), ce qui a pesé sur l’indice FTSE 100 (+1,7% sur la semaine), fortement composé de valeurs exportatrices. Cet optimisme des investisseurs peut s’expliquer par l’exclusion du scénario d’un « Hard Brexit » dès le 29 mars, l’option la plus redoutée par les marchés. Dans ces conditions, la hausse s’est généralisée sur les autres places financières.
Cet élan haussier a toutefois été tempéré par les difficultés rencontrées par l’avionneur Boeing (NYSE:BA), dont le best-seller 737 Max a été interdit de vol après le crash d’Ethiopian Airlines. Au final, dans un contexte de baisse généralisée de l’aversion pour le risque (-3,2 points de pourcentage, à 12,9% pour l’indice de volatilité VIX), les indices actions ont connu une nouvelle semaine de hausse avec une surperformance des places européennes (+3,1% pour l’EuroStoxx 50, à 3 386 points) par rapport à leurs comparables américains (+2,9% pour le S&P 500, à 2 822 points) ou japonais (+2,0% pour le Nikkei 225, à 21 451 points).