L'Assemblée générale, mardi 25 juin 2019, de Nissan s'annonçait mouvementée. Alors, le constructeur automobile japonais a accepté de faire entrer un deuxième représentant de Renault (PA:RENA) dans ses instances.
Le directeur exécutif du groupe français, Thierry Bolloré, participera ainsi au comité d'audit. Tandis que le président de Renault, Jean-Dominique Senard, siègera, comme prévu, au comité des nominations.
Les relations entre les deux entreprises sont plus que tendues depuis l'arrestation au Japon, en novembre 2018, de l'ex-patron du groupe, Carlos Ghosn, accusé de malversations financières. Un homme que Thierry Bolloré a longtemps soutenu. Suscitant le mécontentement de Nissan.
Seulement, le constructeur japonais a besoin de l'accord de son partenaire français, détenteur de 43% de son capital, pour faire passer sa réforme de la gouvernance en assemblée générale. Le principe de réalité l'a donc emporté.