Recul ou correction du marché ? Quoi qu'il en soit, voici ce qu'il faut faire ensuiteVoir Actions Surévaluées

Top 5 des événements clés à retenir pour bien aborder la séance US ce mardi

Publié le 21/04/2020 12:35
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Par Geoffrey Smith

Investing.com -- Le pétrole est de retour au-dessus de zéro, mais les contrecoups des marchés à terme et du marché physique entraînent les marchés boursiers vers le bas, en Asie, en Europe et, avant l'ouverture, aux États-Unis aussi. La nouvelle ère de hausse des revenus d' IBM (NYSE:IBM) n'a pas duré longtemps, mais Coca-Cola a dépassé les attentes, et il y a de grands espoirs que les consommateurs confinés chez eux pousseront également Netflix (NASDAQ:NFLX) vers de bons chiffres après la clôture. Les écarts de taux des obligations européennes se creusent à nouveau, alors que les inquiétudes concernant la périphérie sud de la zone euro s'intensifient, et des rapports indiquant que Kim Jong-Un serait gravement malade pèsent sur le won coréen. Voici ce que vous devez savoir sur les marchés financiers le mardi 21 avril.

1. Pétrole - Bonnes et mauvaises nouvelles

La bonne nouvelle est que le signe moins a disparu du contrat futures de mai pour le brut américain, qui expire plus tard mardi.

Le reste des nouvelles est surtout mauvais. Le contrat futures de juin, sur lequel sont concentrés tous les intérêts en cours et le volume, a baissé de 17,5% à 16,86$ le baril à 13h10, bien qu'il ait touché un creux de 11,89$. Le contrat de juin sur le Brent est en baisse de 14,6% à 21,89$ le baril.

En d'autres termes, si l'effondrement extraordinaire des prix américains a effectivement été exagéré par des facteurs à court terme, la réalité de l'écrasement de l'offre excédentaire (l'AIE a suggéré une baisse de 26 millions de barils en mai par rapport aux niveaux de l'année précédente) est encore présente pendant au moins quelques semaines.

Les données hebdomadaires de l'American Petroleum Institute sur les stocks pour la semaine dernière sont attendues à 22h30. Après les événements de lundi, même la hausse de 5,7 millions de barils attendue pour les données du gouvernement mercredi pourrait être un soulagement pour certains.

2. Les choses s'annoncent mal pour Kim

Le won sud-coréen s'est affaiblie après un rapport de CNN indiquant que le leader nord-coréen Kim Jong-Un était gravement malade après une opération cardiaque au début du mois.

Les spéculations sur la santé de Kim avaient commencé lorsqu'il a manqué une cérémonie la semaine dernière pour célébrer l'anniversaire de Kim Il-Sung, le fondateur de la dynastie communiste qui dirige la Corée du Nord depuis sa création dans les années 1950.

Le dollar a augmenté de 1,8% par rapport au won pour atteindre son plus haut niveau en plus de deux semaines, dans la crainte qu'un vide de pouvoir ne crée une plus grande instabilité à court terme. La Corée du Nord avait lancé une série de missiles dans la mer au large de sa côte est il y a une semaine, la dernière d'une série de manœuvres militaires que les observateurs avaient initialement estimé visant à détourner l'attention de l'épidémie de coronavirus.

3. Les problèmes énergétiques pèsent sur les bourses mondiales; les États-Unis devraient ouvrir en baisse

Les marchés boursiers américains s'apprêtent à prolonger les pertes de lundi lorsqu'ils ouvriront plus tard, car la volatilité des prix du pétrole est un rappel sérieux de l'effondrement de l'activité économique.

À 13h10, le contrat {{8873|futures Dow Jones 30}} était en baisse de 1,5%, tandis que le contrat futures S&P 500 était en baisse de 1,1% et le {{8874|futures Nasdaq 100}} de 0,6%.

Les actions européennes ont également baissé et même les actions asiatiques ont été entraînées à la baisse par l'évolution de l'énergie, la crainte du contexte macroéconomique l'emportant sur toute suggestion selon laquelle une énergie moins chère serait un avantage net pour les importateurs.

Le rebond de l'indice ZEW allemand, qui est passé de -49,5 en mars à 28,2, n'a pas permis d'améliorer le sentiment, notamment parce que le sous-indice des conditions actuelles est tombé à -91,5. Le Stoxx 600 a baissé de 2,0%, tandis que le FTSE 100 a reculé de 1,9%.

4. IBM revient au scénario type; Netflix pourrait faire mieux

IBM a repris sa trajectoire habituelle de baisse des recettes au premier trimestre, déjouant les espoirs qu'elle avait changé de direction fin 2019 avec sa première hausse annuelle des ventes depuis des années.

Le chiffre d'affaires de Big Blue a chuté de 3,4%, tandis que le bénéfice par action a baissé de 18%, ce qui a conduit la société à retirer ses prévisions pour l'année dans son communiqué après la cloche, lundi.

Equifax (NYSE:EFX) s'est jointe à IBM pour retirer ses prévisions, mais son action a quand même augmenté en dehors des heures de bourse après que ses résultats du premier trimestre aient dépassé les attentes.

Coca-Cola (NYSE:KO) a également dépassé les prévisions en donnant le coup d'envoi au déluge de rapports de la journée. Lockheed et d'autres suivent avant la cloche.

Netflix est sans doute le résultat le plus attendu mardi, mais il viendra après la clôture, tout comme Texas Instruments (NASDAQ:{TXN) et Chipotle Mexican Grill (NYSE:{CMG).

5. Déjà vu dans la zone euro

Les écarts de rendement des obligations souveraines de la zone euro se sont à nouveau creusés après que Goldman Sachs (NYSE:GS) a averti que l'Italie pourrait être rétrogradée au rang de junk si elle n'obtient pas l'aide de l'UE pour reconstruire son économie après la crise de Covid-19.

Les craintes qu'une forte récession et l'absence d'une réponse centrale adéquate des organes de l'UE et de la zone euro ont fait que les écarts de rendement des obligations souveraines ont atteint leur niveau le plus élevé en plus d'un mois au cours des deux dernières sessions. Les commentaires de la chancelière allemande Angela Merkel, selon lesquels elle pourrait envisager un budget européen élargi à l'avenir, n'ont rien changé à cette situation.

L'écart entre les obligations italiennes et allemandes à 10 ans s'est creusé à 248 points de base, tandis que l'écart des obligations grecques s'est creusé à 264 points de base et celui des obligations portugaises à 153. L'euro a baissé de 0,3% à 1,0833$.

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