PARIS (Reuters) - Les principales Bourses européennes affichent de faibles variations lundi en matinée, faute d'indicateurs économiques majeurs pour permettre de nouveaux gains après une semaine solide marquée par une nouvelle détente dans le compartiment obligataire.
À Paris, le CAC 40 grappille 0,19% à 7.247,47 points vers 07h50 GMT. À Londres, le FTSE 100 recule de 0,31%, grâce notamment aux valeurs pétrolières. À Francfort, le Dax perd 0,11%.
L'indice EuroStoxx 50 et le FTSEurofirst 300 reculent chacun de 0,10%. Le Stoxx 600, qui a pris près de 3% la semaine dernière et est en bonne voie pour réaliser son premier gain mensuel depuis août, est pratiquement inchangé (-0,06%).
Les contrats à terme à Wall Street préfigurent une ouverture quasiment stable pour le Dow Jones et le Standard & Poor's 500, contre un repli de 0,13% pour le Nasdaq.
Les investisseurs sont dans une phase de digestion en attendant notamment dans la semaine les indices d'activité PMI en Europe, prévus jeudi, et le compte rendu de la réunion de la Réserve fédérale américaine (Fed) des 31 octobre et 1er novembre, prévu mardi.
Le seul indicateur macréconomique majeur du jour en Europe, les prix à la production en Allemagne, a confirmé une nouvelle atténuation des pressions inflationnistes, avec une contraction de 11% sur un an.
Les traders parient sur une baisse totale des taux de la Banque centrale européenne (BCE) de 100 points de base d'ici fin 2024, tandis que des baisses sont également attendues de la part de la Fed et de la Banque d'Angleterre l'an prochain.
Sur le marché obligataire, le rendement du Bund allemand à dix ans, tombé vendredi en séance à un creux depuis le 1er septembre, à 2,517%, est pratiquement stable lundi, à 2,603%.
En Bourse en Europe, la tendance positive est emmenée par le compartiment de l'énergie (+0,15%), tandis que celui de la santé (-0,64%) accuse l'une des plus fortes baisses du Stoxx 600.
Bayer (ETR:BAYGN) plonge de 14,39% après l'annonce de l'interruption d'un vaste essai clinique portant sur son nouveau médicament anticoagulant, l'asundexian, qui s'est révelé insuffisamment efficace.
(Rédigé par Claude Chendjou, édité par Kate Entringer)