PARIS (Reuters) - Les principales Bourses européennes sont sans direction claire mercredi en matinée avant les indicateurs PMI et ISM en Europe et aux Etats-Unis alors que les dernières données macroéconomiques mitigées laissent perplexes les investisseurs.
À Paris, le CAC 40 est inchangé à 7344,71 points vers 08h30 GMT. À Londres, le FTSE 100 grappille 0,14%. A Francfort, le Dax perd 0,10%.
L'indice EuroStoxx 50 cède 0,09%. Le FTSEurofirst 300 grignote 0,02%, tandis que le Stoxx 600 reflue de 0,05%.
Les contrats à terme à Wall Street préfigurent une ouverture globalement stable avec une hausse de 0,09% pour le Dow Jones, une baisse de 0,04% pour le Standard & Poor's 500 et le Nasdaq au lendemain d'une clôture dans le rouge liée à des offres d'emplois aux Etats-Unis tombées en février à leur plus bas niveau depuis près de deux ans. Pour les analystes, cela donne à penser que la politique du resserrement de la Réserve fédérale américaine (Fed) commence à produire ses effets.
Dans une lettre aux actionnaires, Jamie Dimon, le directeur général de JPMorgan Chase (NYSE:JPM), a en outre prévenu que la crise du secteur bancaire américain était toujours en cours et que l'impact de celle-ci se ferait ressentir pendant des années.
L'indice ISM des services pour le mois de mars aux Etats-Unis est attendu à 14h00 GMT, tandis que l'enquête mensuelle du cabinet privé ADP (EPA:ADP) sur l'emploi devrait fournir de nouveaux éléments sur l'évolution du marché du travail avant la publication vendredi du rapport officiel sur l'emploi du département du Travail.
Les données définitives des PMI composite en zone euro et au Royaume-Uni en mars auront été publiées auparavant alors que celles sur l'activité manufacturière dans le bloc communautaire ont montré lundi une nouvelle contraction le mois dernier.
En Allemagne, les commandes à l'industrie ont augmenté plus que prévu en février, de 4,8% sur un mois, signe d'une redressement de la conjoncture qui pourrait plaider pour une poursuite du resserrement monétaire de la Banque centrale européenne (BCE). En France, la production industrielle a cru de 1,2% en février sur un mois.
En Bourse, le groupe français de restauration collective Sodexo (EPA:EXHO) bondit de 8,70% après l'annonce d'une scission de son activité Benefits & Rewards Services (BRS) et de sa cotation en Bourse en 2024. Le groupe a également revu à la hausse ses prévisions de chiffre d'affaires pour l'ensemble de l'exercice 2023.
Après l'avertissement du patron de JP Morgan, le compartiment bancaire reflue de 0,11%, alors qu'UBS (+0,91%), qui tient son assemblée générale ce mercredi et doit rassurer les actionnaires après le rachat de Credit Suisse (+1,11%).
Côté baisse, le compartiment des nouvelles technologies, sensible à l'évolution des taux d'intérêt, cède 0,71% avec notamment STMicroelectronics (EPA:STMPA) (-1,41%).
Barry Callebaut (-1,75%), premier chocolatier mondial et fournisseur d' Unilever (LON:ULVR) (+0,41%) et Nestle (-0,14%), est dans le rouge après l'annonce d'une baisse de ses volumes de ventes au premier semestre sur fond d'inflation élevée.
(Rédigé par Claude Chendjou, édité par Blandine Hénault)