Les vendeurs dominent toujours sur les places européennes, tandis que Wall Street ne parvient pas à rebondir, au lendemain d'une chute consécutive à des propos d'un 'faucon' au sein de la Réserve Fédérale.
Francfort chute de 2,3%, devant Amsterdam (-1,4%), Paris et Bruxelles (-1,3%), Londres et Zurich (-1,2%), Lisbonne (-1,1%), Madrid (-0,8%) et Milan (-0,7%). A New York, le Dow Jones cède 0,1% et le Nasdaq chute encore de 1,4%.
'La correction des places américaines a été attribuée à des inquiétudes autour de la croissance en Allemagne, voire à la propagation du virus Ebola. Je crois qu'il faut davantage chercher du côté des commentaires de James Bullard', juge Chris Weston, stratège chez IG.
Le professionnel souligne en effet que le président de la Fed de Saint Louis a évoqué une remontée de l'inflation et a minimisé le rôle d'un dollar fort, des propos laissant penser 'que le rebond de mercredi dû aux 'minutes' de la Fed était peut-être totalement injustifié'.
'Le timing peut évoluer en fonction des prochains indicateurs économiques, mais dans les prochaines semaines, encore et encore, les membres du Fed devraient 'ancrer' ces anticipations de hausse des taux directeurs pour la mi-2015', prévient-on chez Aurel BGC.
Dans ce contexte, les marchés sont restés de marbre face aux prix à l'importation, qui se sont contractés de 0,5% aux Etats-Unis le mois dernier, mais seulement de 0,1% en excluant l'énergie. Les prix à l'exportation ont de leur côté diminué de 0,2%.
De ce côté de l'Atlantique, on notera que le déficit commercial du Royaume Uni s'est réduit à 1,9 milliard de livres en août, tandis que la production de l'industrie manufacturière française en volume a diminué de 0,2%.
A Francfort, ThyssenKrupp (XETRA:TKAG) chute de 2,7% à 18,4 euros, sur fond de départ de Torsten Gessner de ses fonctions de directeur général des activités du groupe industriel en Amérique du Nord, avec prise d'effet immédiate.
BMW (XETRA:BMWG) abandonne 3,4% à 79,7 euros à Francfort, alors que le constructeur automobile haut de gamme a vu ses livraisons augmenter de 5,3% en septembre, une tendance moindre que celle observée sur les neuf premiers mois de l'année (+6,5%).
Technip (PARIS:TECF) figure en queue du CAC 40 et dévisse de 4,4% à 60,2 euros, pénalisé par une dégradation de 'achat' à 'conserver' chez Berenberg, une nouvelle recommandation assortie d'un objectif de cours abaissé de 86 à 66 euros.
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