Investing.com - Stellantis (NYSE:STLA) peut offrir une prime de 7% par rapport aux prix actuels selon les analystes de Bernstein, qui ont une note Market Perform sur le constructeur automobile italo-français avec un prix cible de 17 euros.
Dans un rapport sur le secteur automobile européen, les analystes ont noté qu'au début de l'année 2023, tous les indicateurs macroéconomiques pointaient "dans la mauvaise direction", mais cinq mois après le début de l'année, "les données ne montrent pas une détérioration générale, bien au contraire."
Les États-Unis, selon les estimations de Bernstein, étaient censés être "la première région à souffrir d'un ralentissement matériel, et en effet, nous avons vu la dynamique des revenus fléchir lorsque la crise bancaire s'est brièvement installée." Mais les volumes sont restés "stables" et les remises de prix sont restées "faibles", ce qui indique une "demande saine et croissante".
Quant à la Chine, le pays a connu une "reprise lente mais régulière depuis le début de l'année", alors que nous assistons actuellement à "plusieurs mois de baisse des stocks des chaînes de distribution". Cela - précisent les analystes - pourrait suggérer "une forte demande sous-jacente, mais l'augmentation continue des rabais suggère le contraire".
En général, Bernstein pense que le moment est venu "de commencer à envisager une hausse en 2024 et 2025", malgré des taux d'intérêt plus élevés et une dilution des marges due à "l'augmentation de la pénétration des véhicules électriques".
Pour les mois à venir, les experts s'attendent à ce que l'attention se porte principalement "sur la détérioration potentielle des marchés européens", sur les signaux positifs en provenance des États-Unis et sur la reprise potentielle du marché chinois.
En ce qui concerne les actions individuelles, Bernstein prévient que "l'optimisme sur les États-Unis apporterait des vents contraires à court terme à Stellantis", tandis qu'une meilleure reprise en Chine pourrait aider BMW (ETR:BMWG) et Mercedes (ETR:MBGn).
Les "réductions de prix agressives" de Tesla (NASDAQ :TSLA) pèsent également sur Stellantis, ce qui nuit davantage aux constructeurs automobiles de masse tels que l'ancien FCA, Volkswagen (ETR :VOWG_p) et Renault (EPA:EPA :RENA).