Les marchés boursiers mondiaux ont connu un rebond aujourd'hui, le sentiment des investisseurs s'étant amélioré à la suite des déclarations apaisantes des responsables des banques centrales. L'indice Nikkei s'est nettement redressé, bondissant de plus de 10 % pour dépasser la barre des 34 500 points, ce qui contraste fortement avec la clôture de lundi à 31 458 points. Ce rebond intervient après la plus forte baisse de l'indice en une seule journée depuis 1987, lundi, où il avait chuté de 12,4 %.
Wall Street a également montré des signes de stabilité, les contrats à terme du S&P 500 augmentant de 1 % et ceux du Nasdaq de 1,4 %. En Europe, l'indice STOXX 600 a enregistré une hausse de 0,7 %, regagnant du terrain après une chute de 2,2 % lundi. Le S&P 500 et le Nasdaq avaient déjà chuté de 3 % et 3,43 % respectivement lundi, sur fond d'inquiétudes quant à l'impact d'une éventuelle récession américaine sur les marchés mondiaux.
Le rendement des bons du Trésor à 10 ans est remonté à 3,84 %, après avoir chuté à 3,667 %. Le stratège en chef du marché chez IG a commenté la volatilité en déclarant que la forte baisse au Japon pouvait à juste titre faire paniquer les investisseurs, mais il a également fait remarquer qu'une telle faiblesse du marché est typique de cette période de l'année.
Mary Daly, présidente de la Réserve fédérale de San Francisco, a répondu aux inquiétudes des marchés en soulignant l'importance de prévenir un ralentissement du marché du travail. Elle s'est déclarée prête à réduire les taux d'intérêt si nécessaire et a souligné la nécessité d'une politique proactive.
Les devises ont également connu un revirement par rapport aux mouvements brusques de lundi. Le dollar a gagné 0,7 % par rapport au yen, s'échangeant à 145,31 yens après une chute de 1,5 %. Les pertes du dollar par rapport au franc suisse ont également été réduites, avec une augmentation de 0,4 % à 0,8555 franc.
L'indice ISM américain des services a rebondi à 51,4 pour le mois de juillet, et l'indice de l'emploi a connu un bond significatif, suggérant que le marché du travail n'est peut-être pas aussi faible que ne l'indiquait le rapport de la semaine dernière sur la masse salariale.
Un stratège macroéconomique mondial a noté que, bien qu'il soit difficile de déterminer le point le plus bas de ces ventes historiques, la récente chute du couple dollar-yen a laissé le yen dans un état de survente, ce qui le rend sensible aux surprises positives des données macroéconomiques américaines qui pourraient stabiliser les actions japonaises.
Les attentes du marché concernant une réduction des taux de la Réserve fédérale en septembre sont restées élevées, les contrats à terme indiquant une probabilité de 71 % d'une réduction de 50 points de base. Un assouplissement d'environ 100 points de base est prévu pour cette année et pour 2025.
Le prix de l'or, qui bénéficie souvent de la demande de valeurs refuges, est resté stable à 2 408 dollars l'once aujourd'hui, après une chute de 1,52 % la veille, sur fond de spéculations selon lesquelles les investisseurs liquident leurs positions pour couvrir les pertes subies dans d'autres secteurs.
Dans le secteur de l'énergie, les prix du pétrole ont connu une hausse précoce aujourd'hui en raison des tensions accrues au Moyen-Orient à la suite d'une attaque contre une base militaire américaine en Irak. Les contrats à terme sur le pétrole Brent étaient en hausse de 0,9% à 77 dollars le baril, se redressant d'un plus bas de sept mois de 75,05 dollars atteint lundi.
Reuters a contribué à cet article.Cet article a été généré et traduit avec l'aide de l'IA et revu par un rédacteur. Pour plus d'informations, consultez nos T&C.