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L'Europe finit dans le rouge après l'invasion russe en Ukraine

Publié le 24/02/2022 18:36
© Reuters. Les Bourses européennes ont terminé en forte baisse jeudi. Le CAC 40 a fini en repli de 3,83%. Le Footsie a perdu 3,88% et le Dax 3,96%. /Photo prise le 24 février 2022/REUTERS
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par Claude Chendjou

PARIS (Reuters) - Les Bourses européennes ont terminé en forte baisse jeudi et Wall Street évoluait dans le rouge à mi-séance après l'assaut militaire de la Russie sur l'Ukraine et alors que les Occidentaux s'apprêtent à imposer de nouvelles sanctions à Moscou.

À Paris, le CAC 40 a fini en repli de 3,83% à 6 521,05 points, sa plus forte contraction depuis le 24 janvier. Le Footsie britannique a perdu 3,88% et le Dax allemand 3,96%.

L'indice EuroStoxx 50 a reculé de 3,63%, le FTSEurofirst 300 de 3,18%. Le Stoxx 600 a chuté de 3,28%.

L'aversion généralisée au risque est alimentée par l'offensive par voies terrestre, aérienne et maritime lancée jeudi par la Russie contre l'Ukraine dans ce qui constitue la plus grande attaque d'un Etat contre un autre en Europe depuis la Seconde Guerre mondiale.

Selon la police ukrainienne, des combats ont lieu pratiquement partout sur le territoire ukrainien, y compris sur le site de l'ancienne centrale nucléaire de Tchernobyl.

Alors que les pays occidentaux préparent une nouvelle salve de sanctions contre Moscou, la Chine a refusé de parler d'invasion russe et a dit comprendre les "inquiétudes légitimes" de la Russie.

"Même si l'invasion n'est pas une surprise totale, le marché boursier adopte toujours une approche consistant à vendre d'abord et à se poser des questions ensuite", explique Ryan Detrick, stratège chez LPL Financial.

L'indice de volatilité de l'EuroStoxx 50 a fini en hausse de 13,9% en Europe après être monté jusqu'à 40 points, son plus haut niveau depuis juin 2020. Son équivalent américain prenait 8,6% à 33,8 points après avoir touché 36,8 points, au plus haut depuis le 24 janvier.

VALEURS EN EUROPE

Sur le Stoxx 600 européen, aucun compartiment n'a échappé à la baisse mais les chutes les plus fortes ont affecté les banques (-8,1%), les services financiers (-3,7%), l'automobile (-5,9%) et le compartiment du transport et des loisirs (-3,7%).

A Paris, Société générale (PA:SOGN) et BNP Paribas (PA:BNPP) ont dévissé respectivement de 12,1% et 7,4%, alors que le secteur financier européen a adopté plusieurs mesures pour se protéger de la crise ukrainienne.

Selon les données de la Banque des règlements internationaux (BRI), les banques européennes, notamment celles en provenance de France, d'Italie et d'Espagne, sont les plus exposées au monde à la Russie.

Les actions de Lloyds, Allianz (DE:ALVG), Deutsche Bank (DE:DBKGn), UniCredit et du groupe autrichien Bank International ont reculé de 2,9% à 23,1%.

Dans l'automobile, Renault (PA:RENA), exposé à la Russie via le constructeur Avtovaz, qu'il contrôle, a chuté de 9%.

Les groupes de défense comme le français Thales (PA:TCFP), le britannique BAE Systems (LON:BAES) et l'allemand Rheinmetall ont en revanche gagné de 3,3% à 5,1%.

A WALL STREET

Au moment de la clôture en Europe, le Dow Jones reculait de 1,93%, le Standard & Poor's 500 de 1% mais le Nasdaq était pratiquement stable.

Tous les compartiments sectoriels du S&P évoluaient dans le rouge, à l'exception des hautes technologies (+0,1%).

Le secteur bancaire accuse l'une des plus fortes baisses (-4,3%) avec Bank of America Corp (NYSE:BAC), Citigroup (NYSE:C), Wells Fargo (NYSE:WFC) et Goldman Sachs (NYSE:GS) Group, qui abandonnaient de 2% à 5%.

Les résultats ou prévisions d'eBay (-1,7%), Alibaba (NYSE:BABA) (-4,4%), Booking (-9,8%) et Dish network (-5%) ont déçu. Hertz Global, qui a publié un bénéfice trimestriel ajusté record, prend 9%.

PÉTROLE

Les cours du pétrole s'envolent à des sommets, l'offensive russe en Ukraine suscitant des inquiétudes sur ses conséquences en matière d'approvisionnement énergétique mondial.

Le Brent, qui a franchi pour la première fois depuis 2014 le cap des 100 dollars, grimpe de 6,9% à 103,55 dollars.

Le brut léger américain gagne 5,04% à 96,68 dollars, après avoir atteint 100,54 en séance, un première depuis juillet 2014.

CHANGES

Le dollar prend 1,3% face à un panier de devises de référence après avoir gagné jusqu'à 1,501%, sa plus forte progression depuis mars 2020, au début de la première vague de la pandémie de COVID-19.

L'euro, en repli de 1,42% tombe à 1,11 dollar, au plus bas depuis le 31 janvier.

Le rouble russe de son côté chute de 6,7% face au dollar à 86,92.

Dans les cryptomonnaies, bitcoin cède 3,97% à 36.035 dollars.

TAUX

L'aversion généralisée au risque provoque une forte demande pour les obligations souveraines, ce qui fait monter leurs prix et baisser leurs rendements.

Celui des bons du Trésor américain à dix ans recule de 3,6 points de base à 1,9407% tandis que son équivalent allemand de même échéance s'est contracté de 5,5 points à 0,171%. Le rendement de l'OAT française a perdu 7,1 points à 0,662%.

MÉTAUX

Sur le London Metal Exchange, l'aluminium a inscrit un record à 3.443 dollars la tonne avant de refluer à 3.397 dollars, dans l'anticipations des sanctions occidentales qui pourraient affecter les chaînes d'approvisionnement en provenance de Russie, principal producteur de ce métal.

Le nickel, pour sa part, a touché son plus haut niveau depuis mai 2011 à 25.610 dollars la tonne, tandis que l'or, actif refuge par excellence a gagné jusqu'à 2,52% en séance, évoluant au plus haut depuis novembre 2020.

LES INDICATEURS DU JOUR

© Reuters. Les Bourses européennes ont terminé en forte baisse jeudi. Le CAC 40 a fini en repli de 3,83%. Le Footsie a perdu 3,88% et le Dax 3,96%. /Photo prise le 24 février 2022/REUTERS

Le produit intérieur brut (PIB) des Etats-Unis au quatrième trimestre qui a été révisé légèrement en hausse à 7,0%, en rythme annualisé.

Les inscriptions au chômage, elles, ont diminué plus que prévu la semaine dernière à 232.000 aux Etats-Unis.

(Reportage Claude Chendjou, édité par Marc Angrand)

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