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Nouveau rebond avorté en Europe, le sentiment reste fragile

Publié le 17/03/2020 10:34
Nouveau rebond avorté en Europe, le sentiment reste fragile
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PARIS (Reuters) - En hausse à l'ouverture, les principales Bourses européennes repartent à la baisse après une heure d'échanges mardi et la volatilité reste forte, les investisseurs restant dans l'attente de mesures budgétaires susceptibles de limiter l'impact économique de la pandémie de coronavirus.

À Paris, le CAC 40 perd 0,34% à 3.868,21 points vers 09h00 GMT après avoir pris jusqu'à plus de 3% dans les premiers échanges. A Londres, le FTSE 100 cède 0,96% et à Francfort, le Dax recule de 0,92%.

L'indice EuroStoxx 50 est en baisse de 0,29%, le FTSEurofirst 300 est quasi stable et le Stoxx 600 abandonne 0,99%.

Ce dernier avait perdu 4,86% lundi et le CAC 40 5,75%.

Si Wall Street a enregistré lundi sa pire séance depuis octobre 1987 avec des baisses à deux chiffres pour tous les grands indices face à la perspective d'un durcissement des mesures de restriction de la circulation aux Etats-Unis, les contrats à terme suggèrent un rebond de 2% mais réduisent progressivement leurs gains.

Sur le front de la riposte économique à l'épidémie, les ministres des Finances du G7 doivent s'entretenir au téléphone en fin de journée. Lundi, le Groupe des sept a promis une "réponse mondiale forte" à la pandémie en évoquant des risques économiques "majeurs".

En France, où le gouvernement table désormais sur une contraction de 1% du produit intérieur brut (PIB) cette année, le ministre de l'Economie, Bruno Le Maire, a déclaré que l'Etat mobiliserait 45 milliards d'euros en faveur des entreprises.

"Les autorités semblent repartir de l'échec de 2008 et veulent à tout prix éviter un épisode tel que celui de la faillite d’une grande banque", explique dans une note Jean-Jacques Friedman, directeur des investissements de Natixis (PA:CNAT) Wealth Management pour qui "un 'whatever it takes' du côté de la politique budgétaire, au travers par exemple d’une déclaration conjointe d’Emmanuel Macron et d’Angela Merkel, ou mieux encore au travers d’un G20, serait de nature à provoquer un électrochoc salutaire auprès des investisseurs".

A Paris, l'Autorité des marchés financiers a interdit les ventes à découvert pour 24 heures sur 92 valeurs.

La séance en Europe sera animée entre autres par la publication de l'indice ZEW du sentiment des investisseurs en Allemagne, attendu logiquement en forte baisse.

VALEURS

Les variations sont contrastées selon les secteurs: si l'indice Stoxx européen des matières premières et celui des télécoms gagnent respectivement 1,01% et 0,59%, le compartiment des transports et du tourisme (-9,89%) poursuit sa descente aux enfers et celui de l'immobilier abandonne 4,56%.

Au sein du CAC 40 à Paris, Accor (PA:ACCP) reprend 4,84% mais TechnipFMC (PA:FTI) chute de 8,17% et Airbus (PA:AIR) de 7,55% après avoir annoncé pour quatre jours de ses chaînes de production en France et en Espagne.

Iliad (PA:ILD) se distingue avec un bond de 12,96% après la publication de ses résultats annuels.

EN ASIE

A la Bourse de Tokyo, l'indice Nikkei a terminé en hausse symbolique de 0,06% une séance hésitante tandis que le Topix, plus large, prenait 2,6%, les investisseurs étant manifestement tiraillés entre les craintes pour l'économie et la perspective de voir les achats d'actifs de la Banque du Japon assurer un soutien durable aux cours des actions.

En Chine, l'indice composite de Shanghai a cédé 0,34%, son cinquième recul d'affilée.

Goldman Sachs (NYSE:GS) a abaissé sa prévision d'évolution du PIB pour la Chine au premier trimestre et table désormais sur une contraction de 9% contre une croissance de 2,5% auparavant.

A WALL STREET

La Bourse de New York a chuté lourdement lundi, emportée par les craintes de conséquences économiques encore plus négatives que prévu de la pandémie de coronavirus.

L'indice Dow Jones a cédé 12,93%, soit 2.997,1 points, à 20.188,52, sa plus forte baisse depuis le krach boursier de 1987. Le S&P-500, plus large, a perdu 324,89 points, soit -11,98%, à 2.386,13 et le Nasdaq Composite a reculé de son côté de 970,28 points (-12,32%) à 6.904,59 points.

Pour le S&P 500, cette chute a effacé quelque 2.690 milliards de dollars de capitalisation.

Le secteur des hautes technologies a été le principal contributeur à la baisse générale du marché, son indice de référence dégringolant de 13,9%.

Le rebond des actions et surtout l'anticipation de nouvelles mesures de relance budgétaire favorisent la remontée des rendements: celui du Bund allemand à dix ans a touché un pic d'un mois à -0,394%, portant à plus 50 points son rebond par rapport au plus bas historique inscrit la semaine dernière.

CHANGES

Sur le marché des devises, le regain d'appétit pour le risque se traduit par une baisse du yen face au dollar (+0,86%) et à l'euro (+0,19%),

L'"indice dollar" progresse de 0,43%, la devise américaine s'appréciant aussi face aux devises jugées plus risquées comme les dollars australien et néo-zélandais et la plupart des monnaies de pays émergents.

Ces mouvements reflètent la nervosité persistante de certains cambistes face aux nouveaux signes de progression de la pandémie et à la persistance de craintes sur la liquidité malgré les interventions des banques centrales.

L'euro, lui, recule à 1,1130 dollar.

PÉTROLE

Le prix du baril reprend plus d'un dollar, profitant d'achats à bon compte après la chute des derniers jours, un mouvement qui l'emporte au moins temporairement sur les craintes de chute de la demande et la guerre des prix entre l'Arabie saoudite et la Russie.

Le Brent gagne0,43 % à 30,18 dollars le baril et le brut léger américain (West Texas Intermediate, WTI) prend 2,2% à 29,33 dollars.

(Marc Angrand, édité par Jean-Michel Bélot)

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